Le phénomène des MOOCs s’intensifie

School of the Air

80 ans après le début de la formation distance via la radio (1930 au USA et Radio Sorbonne en 1947) et 30 ans après le début de l’apprentissage via des écrans (le Minitel !), voici venue la conjugaison des deux : les MOOC (Massive Open Courses) ou si vous préférez en français :  CLOM (Cours en ligne ouverts & massifs) des canadiens, et les COPTs, les Cours Ouverts Pour Tous (the best) de Jean-Michel Salaun.

« Le terme [les MOOC] désignait à l’origine des cours basés sur l’apprentissage collaboratif ; désormais il désigne également des cours reposant sur un tout autre modèle pédagogique. Il y a par exemple une différence notable entre un cours de programmation de Udacity reposant sur l’évaluation automatisée, et un cours où ce sont les participants qui apportent ressources pédagogiques, suggestions et expertise ». http://sticef.univ-lemans.fr/num/vol2012/13r-cisel/sticef_2012_cisel_13r.htm. Lire la suite

Pratique de gouvernance : influence de groupes d’intérêts à l’Assemblée nationale.

Regards Citoyens fait encore une fois oeuvre de salubrité publique.

Leur dernière étude porte sur la question de « l’influence de groupes d’intérêts » (lobbying) à l’Assemblée nationale.

Les sujets en débat public sont souvent complexes, parfois techniques, et peuvent nécessiter de confronter une pluralité de points de vue en faisant appel à des connaissances expertes et contradictoires.

En conclusion : tout cela manque de transparence.

J’ai l’impression que ces pratiques sont assez fréquentes en France. Des associations professionnelles ayant des finalités de même nature que l’Assemblée sur un périmètre certes plus étroit, sont dans la même logique. Je me suis entendue dire lors d’une assemblée générale extraordinaire ne nécessitant pas de quorum et regroupant 20 personnes sur 4000 membres, que les « quorums ne servaient à rien », si ce n’est à « freiner les décisions ». Plus récemment, 3 mois après qu’une décision ait été prise en CA engageant fortement l’association, on apprend que des études ont été conduites qui auraient fournies les données de la décision. …Le fait d’avoir été élu donnerait le sentiment de toute puissance….

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Comment utiliser des Référentiels des métiers et de compétences ?

Entre 1996 et 1997, 5 articles ont paru dans Documentaliste (ADBS) concernant le Référentiel des compétences de professionnels de l’information-documentation. L’objet de ces articles était de montrer à partir d’étude de cas, quel usage les pros pouvait faire du référentiel.
L’évolution du Référentiel, passé au niveau européen en 1999 et remit à jour en 2004, n’entame en rien l’intérêt de ces articles.
Malgré tout, il serait intéressant de refaire une série d’article de même nature aujourd’hui.

1. Redéfinir un poste de travail

Utiliser le référentiel des compétences et emplois de l’ADBS. Un exemple : redéfinir un poste de travail, Sylvie Dalbin, Jean Meyriat, commission Métiers et qualifications de l’ADBS, Documentaliste Science de l’information, Volume : 33, N° 4-5, 1 juillet 1996, page(s) 244-247 (1996-UsageRef-Definir-poste-travail-DalbinMeyriat-n33.pdf)

2. Par un Responsable de formation

Utiliser le référentiel ADBS des métiers-types et compétences… quand on est responsable d’une formation, Jean Meyriat, Documentaliste Science de l’information, Volume : 34, N° 6, 1 novembre 1997, page(s) 322-325 (1997-UsageRef-Responsable-formation-Meyriat-n34-pdf)

3. Elaborer un CV

Utiliser le référentiel des compétences et emplois de l’ADBS. Un exemple : élaborer un curriculum vitae, Sylvie Dalbin, Jean Meyriat, commission Métiers et qualifications de l’ADBS, Documentaliste Science de l’information, Volume : 33, N° 6, 1 novembre 1996, page(s) 314-317 (1996-UsageRef-Elaborer-CV-DalbinMeyriat-n33.pdf)

4. Définir un poste « composite »

Utiliser le référentiel des compétences et emplois de l’ADBS. Un exemple : définir un « poste composite » associant des fonctions de documentation et de secrétariat., Christine Thierry, Gaëlle Gouérou, Sylvie Dalbin, Documentaliste Science de l’information, Volume : 34, N° 2, 1 mars 1997, page(s) 104-108 (1997-UsageRef-PosteComposite-DalbinGouerouThierry-n34-.pdf)

5. Evoluer vers d’autres emplois

Utiliser le référentiel des compétences et emplois de l’ADBS. Un exemple : caractériser ses compétences pour évoluer vers d’autres emplois, Sylvie Dalbin, Éric Sutter, Documentaliste Science de l’information, Volume : 34, N° 1, 1 janvier 1997, page(s) 29-32 (1997-UsageRef-EvoluerAutresEmplois-DalbinSutter-n34-pdf)

Familles de référentiels, objets de ce blogue

Ce blogue constitue un espace de ressources sur la thématique des Référentiels Métiers ou Compétences dans le secteur de l’infodoc.

En ressources humaines, il est important de distinguer trois grandes familles de référentiels en fonction de leur objet :

  1. Les référentiels qui présentent des compétences et aptitudes que des professionnels doivent posséder pour pourvoir exercer leurs activités.
    On peut citer le
    « Référentiel des compétences et aptitudes des professionnels européens de l’information-documentation », dénommé l’Euroréférentiel I&D (2004).
  2. Les référentiels qui présentent des emplois voire des postes de travail dans tel ou tel contexte professionnel.
    L’emploi est une construction basée sur un ensemble d’activités et de compétences et aptitudes associées regroupés. L’emploi peut être générique (indexeur – on parle alors de métiers), ou adapté à un organisme précis.
    BibioFil, le référentiel de la filière bibliothèque de l’Education nationale
    – Référentiel métiers: La profession d’archiviste ou les métiers des archives, AAF, [2008] [pdf]
    – le Référentiel des métiers-types des Professionnels de l’Information-Documentation, édité par l’ADBS en 2001 (précédemment dénommé Référentiel des emplois-types). Ce dernier, produit par une association professionnelle, expose des métiers-types, donc plus générique que des emplois.
  3. Les référentiels de formation qui présentent les compétences et aptitudes à atteindre par des apprenants dans le cadre d’un dispositif/programme de formation.Pour cette dernière famille, nous pouvons également distinguer dans notre secteur professionnel :3.1. les référentiels de compétences documentaires à l’attention des utilisateurs de l’information : étudiant, élève, mais aussi en collaborateurs dans les organisations ou entreprises (culture de l’information). Nous ne traitons pas ces référentiels ici.
    Par exemple, « EruDist, Référentiel de compétences documentaires pour le métier d’étudiant 1er cycle universitaire »3.2. les référentiels pour les personnels travaillant dans les dispositifs documentaires
    Ceux-ci devraient s’articuler alors avec des référentiels professionnels de compétences ou de métiers.