Nomenclatures « formation » et « emploi »

MAJ : 20 Octobre 2016.

J’ai fini par rédiger un court article dans la revue I2D (numéro 2016/3 (Volume 53) sur Cairn)). Avec un schéma enrichi :

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Prestations de services intégrées aux programmes éducatifs (embedded librarians)

Les activités de PID (professionnels de l’infodoc) intégrés aux programmes éducatifs se développent.

Nous en avions déjà parlé en 2010 pour un tour d’horizon de ce type d’activité, et en 2012 pour une enquête aux USA chez les documentalistes-juristes.

Voici l’offre de service de la BU « Hartness » des  Université de l’Etat du Vermont (Vermont State Colleges ») qui distingue :

  • une intervention tout au long d’un semestre sur la plateforme moodle  – Semester-Long Librarian (Moodle) 
  • une intervention « invitée » – Guest Librarian, sur un ou deux projets de recherche seulement certaines semaines du semestre
  • une intervention en classe – Class Librarian (non-Moodle) – sans plateforme de FOAD – via le courriel

Ci-joint le formulaire de demande pour l’été 2012* d’un embedded librarian.

Y a-t-il une offre de service de cette nature en France ?

PS : Je ne pointais pas ici le fait qu’il y a des formations durant la période estivale….

Signons le Manifeste Fadben

La FADBEN a publié un manifeste avec un certain nombre de revendications. J’ai lancé fin mars, un fil de discussion sur le forum de l’ADBS sur linkedin (attention : ce forum est malheureusement fermé au non-membre ; on ne sait pas pourquoi !).
En tant que professionnel de l’infodoc depuis 40 ans ET citoyenne de la république française (!), je vais signer et j’aimerais que l’ADBS signe !
Alors ce Manifeste
Un document court (2 pages et 830 mots environ).
L’objet du manifeste est présenté dès les deux premiers paragraphes :
 « inscrire de manière explicite et formelle dans les finalités de son système éducatif. »… le développement d’une « culture informationnelle chez l’élève » … » favorisant l’intégration sociale, culturelle et professionnelle des individus ».

Les documentalistes intégrés à l’environnement de travail de leurs utilisateurs (« embedded librarian ») : enquête dans le secteur juridique (US)

Nous avions déjà évoqués en 2010 sur ce carnet, la modalité d’intégration des professionnels dans les services opérationnels plutôt que de rester dans un « gros » service documentaire – les « embedded librarian ».

Voici les résultats d’une enquête portant sur cette modalités d’intervention dans le secteur juridique.

L’enquête était menée dans le cadre d’une conférence sur les stratégies et bonne pratiques dans les services d’information des entreprises juridiques (pdf) (NewYork, 2012).

244 participants ont répondu à l’enquête. 50% des répondants ont mis en place ce type de fonctionnement dans leurs entreprises. .. et donc 50% ne l’ont pas fait  ! Lire la suite

Témoignage par l’image

Un « témoignage » amusant de professionnels de l’infodoc (USA)

«  This is What a Librarian Looks Like » : des portraits photos

Le défi : faire évoluer les stéréotypes des PID, avec une image

via SLA sur facebook

Pratiques informatives : De l’école au travail et du travail à l’école

Un article d’un bibliothécaire-formateur australien, James E.Herring, reprenant les principaux résultats d’une très intéressante étude qualitative sur l’approche et la perception des pratiques informationnelles AVANT (pre-placement interview) et APRES (post-placement interviews) une expérience professionnelle, conduite auprès d’un groupe de 10 étudiants (seulement).

Quelques extraits

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Le « curator » nouveau est arrivé !

Le curator et la curation ont traversé la Manche ou plutôt l’Atlantique de façon nette depuis un an pour faire l’objet de très nombreux billets et même un imposant dossier de 01netPro  – Le Guide de la curation, en 4 parties :  les concepts, les pratiques, les outils, les cas d’usage...

L’arrivée de plateformes dédiées à l’activité ainsi nommée donne du poids à ce qui ne semble pas être uniquement un phénomène de mode. Le nombre d’offres d’emploi outre-atlantique renforce cette impression.

Mais puisqu’il y est question de : surveiller des sources et ressources, de trier le bon grain de l’ivraie, de les organiser ou plus souvent de les mettre en forme pour les partager….j’oserais même dire que c’est une activité naturelle aujourd’hui !

Bien sûr, journaliste, veilleur, documentaliste,…. y vont de leurs billets d’humeur : ce serait du réchauffé.

Je pense tout simplement qu’aujourd’hui une très grande majorité des citoyens, quelles que soient leurs activités doivent :

  • surveiller des sources,
  • (lire et) choisir parmi des (flots de) ressources,
  • traiter l’information,
  • la mettre en forme pour la partager,
  • voire parfois organiser et gérer certaines ressources…
  • le tout via l’outil devenu universel : l’ordinateur (ou l’écran en réseau).

Il paraît même que nous sommes dans la société des travailleurs de la connaissance !

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Certidoc – la fin

Pas trop d’information depuis de nombreux mois. On apprend ainsi qu’une enquête a été menée en avril 2010, et qu’une étude a été conduite fin 2010 par un consultant ?? Vous avez les résultats ? Toujours aussi peu de transparence à l’adbs  … Juste un communiqué de presse …

Derrière cela c’est aussi un projet européen qui s’arrête. Sur ce plan particulier (projet UE), et après avoir bien profiter pendant plusieurs années du système (européen), il n’y aura pas de suite. Quelle honte !

L’Oeil de l’ADBS, n°59, mars 2011 – Le dispositif Certidoc qui a permis à un nombre significatif de professionnels de l’infodoc de clarifier et de faire reconnaître leurs compétences connaît, depuis l’apparition de la VAE entre autres raisons, une certaine désaffection. L’ADBS explore de nouvelles pistes de certification pas uniquement basées sur l’expérience professionnelle, en phase avec le contexte juridique de la formation continue.

Voici le texte officiel

http://www.adbs.fr/la-certification-apres-certidoc-100120.htm

 

S’intégrer à l’environnement de travail des utilisateurs d’information (« embedded librarian »)

Ajout du 09/10/2010 : Numéro spécial de la revue « Public Services Quarterly » (volume 6, Issue 2 & 3, 2010): « Embedded Librarianship »

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Pour ce billet, nous utiliserons le sigle « PID » pour « professionnel de l’information-documentation ».

Le terme « embedded librarian » apparaît régulièrement et fréquemment depuis une petite dizaine d’années dans les pays anglo-saxons. A quelle réalité cette notion renvoie-t-elle ? La lecture d’une étude commandité par la SLA et diffusé en 2009 (1) nous donne l’occasion de nous pencher sur cette question.

  1. Quelques repères
  2. Tous les environnement professionnels sont touchés
  3. Un modèle d’organisation du travail
  4. Quelles compétences pour un PID intégré ?
  5. Référence

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Métiers et emploi en info-doc – guide pratique Archimag 2009

Rédigé (décembre 2009) pour la rubrique « Nous avons lu », sur le site de l’ADBS
http://www.adbs.fr/metiers-et-emploi-en-info-doc-guide-75560.htm

Paru dans la collection « Guide pratique » d’Archimag, ce document regroupe des contributions de multiples auteurs autour des métiers et de la formation en information-documentation.
Dans une première partie intitulée « État de l’art », différentes facettes de la profession sont exposées à travers trois articles. Une « table ronde » animée par Michel Remize réunit cinq experts d’horizons différents qui exposent leurs points de vue sur la situation actuelle et surtout les opportunités qui s’offrent aux professionnels. D’autres articles viennent affiner et préciser cette photographie sur un environnement professionnel particulier. Celui de Jean-Philippe Accart, présenté comme l’article introductif, me semble plutôt exposer les évolutions des pratiques au sein d’un certain type de dispositif documentaire. Quant à la synthèse proposée par Mark Bootherstone, qui s’appuie sur une enquête approfondie conduite par DowJones auprès de 356 professionnels aux États-Unis et en France, elle nous offre une vision de l’exercice de la profession dans certaines entreprises que l’on peut facilement associer à cette entreprise.

Cette première partie du guide est complétée par : un portrait-type des professionnels d’aujourd’hui élaboré sur la base des données d’une enquête menée en 2006 par Archimag ; une synthèse du marché de l’emploi vue à travers l’analyse des offres passées par l’ADBS (étendue à d’autres sources externes) sur les plans de la situation mais aussi des salaires ou des diplômes ; et une série de présentations de différentes associations professionnelles à vocation généraliste ou spécialisée dans un métier particulier et qui agissent sur le territoire national ou celui d’autres pays européens (ADBS, ADBU, Apronet, Interdoc, Fépie, Documentatwork, ABD, GRD).

La deuxième partie de ce guide fournit des pistes aux professionnels de l’I-D pour mieux se positionner au sein de leurs organisations ou pour valoriser leurs apports. Ces pistes sont structurées autour de quatre cas : se mettre en valeur dans le cas où les activités de gestion sont aujourd’hui moins visibles car elles se fondent dans le fonctionnement de service (Sophie Plaisant), la valeur ajoutée du rechercheur d’information (François Libmann), les compétences en communication (Nicolas Moinet), la e-administration (Paul Guédéon).

Toujours dans le souci d’être concret, la troisième partie donne des solutions pour renforcer ou déployer ses compétences à travers des parcours personnels de formation (Jean Gauthier), des trajets professionnels (Martine Silbertin-Blanc) ou des réseaux relationnels personnels (Christophe Deschamps) aujourd’hui démultipliés par les réseaux sociaux sur Internet. Le marché de la formation initiale et continue est exposé dans sept articles qui composent la quatrième partie. Et les témoignages d’un étudiant et de quatre professionnels closent, dans une partie très réduite, ce guide.

Nouveaux territoires, nouvelles opportunités, nouveaux outils… Évolutions ou révolutions ? Bien sûr, cela dépend de qui parle. Pour celui qui vient d’arriver dans le secteur ou qui parle d’un lieu documentaire qui n’aurait pas beaucoup bougé depuis 20 ans, cela peut sembler une révolution. Mais les nombreux articles parus depuis 30 ans dans les revues professionnelles montrent que les professionnels de l’I-D et leurs pratiques apparaissent « nouveaux » à chaque parution d’une étude ou d’un guide ! Donc comme le souligne Michel Remize, les pratiques ont pu changer, profondément pour certains, et ce numéro nous offre une photographie du « cru 2009 » de ces pratiques et de la vie du secteur (association, formation).

Si les analyses proposées ici par les différents auteurs sont essentiellement contextuelles, il serait intéressant que certaines données d’enquête, par exemple celles produites par l’ADBS mais aussi celles recueillies par Archimag à partir des réponses à des questionnaires, puissent revenir, au moins en partie, à ceux qui sont à la source de ces données. Cela pourrait servir à évaluer la réelle « nouveauté » et les tendances sur des périodes et non seulement des photographies à un moment donné.

Un dernier point. Qu’on le prenne sous l’angle de la parité ou celle de la représentativité de la profession qui est « toujours constituée de femmes à 85 % » (p. 8), Archimag est loin du compte avec 6 auteures (soit 27 %) sur 22 auteurs dans cette livraison !

Sylvie Dalbin

mise à jour le 8 décembre 2009